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" Un embryon en tant que tel n'est qu'un grumeau de cellules. Il ne prend d'importance qu'en fonction du désir de ceux qui l'ont engendré… Un embryon espéré par un couple est pour moi "sacré"… Quelques blastomères dépourvus du désir parental ne le sont pas. Ce qui commande le respect de l'embryon, c'est le désir dont il est porteur. "
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Pour ce gynécologue qui a participé à la naissance du premier "bébé-éprouvette" français, le respect de l'être humain (et plus encore, l'humanité même de cet être) dépend donc du désir, des représentations, des projets de l'entourage en son encontre, et non pas de ce qu'il est en lui-même...
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Jean-Pierre Ricard écrivit à ce sujet: "On pressent l'application de cette problématique à d'autres situations et les dérives possibles : on supprimera l'enfant handicapé parce qu'il ne correspond pas aux normes actuelles d'une vie humaine, à l'enfant normal, idéal, rêvé, qu'on souhaite avoir, et le risque d'eugénisme n'est pas loin ; ne sera-t-on pas tenté également de faciliter la mort de personnes dont on pensera que la vie n'est plus vraiment humaine (en tout cas, avec les critères subjectifs que chacun peut se donner pour la définir ainsi) ?"
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C'était en 2001...
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Ben voilà, on y est. Bien vu, Jean-Pierre.
1 commentaire:
c'est aussi mon dernier mot...
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