- Si les soins palliatifs sont réellement un "phénomène d'échappement thérapeutique", alors l'euthanasie me semble bien pire, dans le même ordre d'idée...
- L'alinéa 8 de la proposition de loi mentionne: « Si l’avis quant à la demande d’euthanasie est négatif, le patient est orienté vers des soins palliatifs. » Ah bon? Ce n'est donc pas la seule issue possible?
- La "réunion de concertation disciplinaire" peut se réunir et décider si, oui ou non, la demande d'aide au suicide est acceptée...par visioconférence. Où est la dignité là-dedans?
- "Juridiquement, aujourd’hui, l’euthanasie active reste assimilée à un homicide volontaire". Sans jouer sur les mots: homicide volontaire = donner la mort volontairement...no comment.
- "assistance médicale à la mort délibérée". Réfléchissez bien au sens de ces mots. Ils me font froid dans le dos...pas vous?
- On parle beaucoup, dans ce projet de loi, du patient et de sa souffrance (qui sont bien évidemment au centre du problème) et des personnes décidant d'accéder ou non à son voeu, mais pas du tout de ceux qui devront exécuter la décision...et le patient...
N'hésitez pas à donner votre avis à la lecture de cette proposition de loi.